C'est le passé qui doit conseiller l'avenir. (Sénèque)

En effet, savoir d’où l’on vient permet de mieux avancer dans la direction choisie.

La génération qui commence à exercer des responsabilités et celles qui montent ont-elles conscience d’être les héritières de ce moment historique déterminant que fut la Première Guerre mondiale ? Ces générations s’interrogent aujourd’hui sur la nécessité d’édifier une Europe unie, elles continueront sans doute de le faire, et abandonneront peut-être, si la mémoire du premier XXe siècle ne vit pas en elles. Comment l’Europe a-t-elle pu souhaiter cette guerre, l’espérer ou au moins l’attendre comme inéluctable, puis s’engouffrer dans les boyaux des tranchées avec pour seule issue la mort d’une civilisation que les peuples européens eux-mêmes considéraient comme l’une des plus avancées sinon la plus avancée que la Terre ait connue ? Comment a-t-on pu ne pas réaliser que la civilisation industrielle conférait aux armées des moyens sans commune mesure avec ceux des guerres des siècles précédents ? Les Européens d’aujourd’hui demeurent, peut-être sans toujours très bien le savoir, les héritiers de ceux qui, brutalisés par les combats dans les tranchées de Belgique, du Nord de la France et du front russe, ou encore sur les champs de bataille du Moyen-Orient et d’ailleurs, ont accepté ensuite la montée des totalitarismes porteurs d’une extrême violence, totalitarismes qui ont mené tout droit à la Seconde Guerre mondiale, aux génocides et aux massacres de masse qui caractérisent tout le second XXe siècle.

Commémorer la Première Guerre mondiale ce n’est pas se complaire dans une vénération quasi morbide du passé. Ceux qui adoptent cette attitude tombent dans le nationalisme le plus étroit, véritable chemin vers de nouveaux repliements des peuples sur eux-mêmes facteurs de prochains conflits.

Commémorer la Première Guerre mondiale c’est au contraire préparer un avenir européen pacifique. Se mobiliser pour que cette mémoire vive et perdure c’est consolider les fondements d’une Europe unie vecteur de paix dans le monde.

2014-2018, nous, partenaires impliqués dans le projet, souhaitons faire vivre la mémoire de ces événements dans une perspective empreinte d’humanisme.


Actualité 2018 : le Colloque de jeunes de Compiègne, les objectifs, le programme.




Le projet canadien de la pensée historique s'articule bien avec cette démarche et vice-versa.

Parmi les initiatives recensées auprès des parternaires, citons aussi en Ecosse Who do you think you are?

Ces deux propositions sont susceptibles de conduire à des productions d'élèves dans tous les pays partenaires.







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